Est un corpus d’œuvres qui interroge en décalé la notion d’identité, celui de femmes en itinérance dévoilées par le geste de leurs mains.

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C’est la difficulté de se connaître et de connaître l’autre qui est ici abordée.

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J’ai ainsi pris le parti de me raconter aux travers des miens, de cette communauté de migrants et de ces écarts ethnico-culturels dont je viens comme point départ de réflexion pour interroger la nature, structure, incidence de l’identité en y accumulant plusieurs notions scientifiques, numériques, sociologiques ou encore poétiques : une approche holistique du portrait.

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J’ai donc entrepris sept portraits de femmes toutes un peu doyennes de l’exil, sept existences pour sonder au regard de leur vie cette question de l’identité, sept figures symboliques à la frontière du mécréant et du religieux. Selon un rituel précis, je les ai ici interrogées, photographiées, esquissées, gravées jusqu’à pénétrer la matière, interroger le langage des corps et des émotions. Différents dispositifs concourent à révéler leurs dimensions multiples, leurs traces, leurs voix etc… jusqu’à l’usage allégorique de l’ombre, double du corps physique et corps mental-émotionnel. 

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Il s’agira ensuite de laisser le public faire à son tour usage de ses mains pour approcher, saisir ou effleurer ces portraits et les parachever dans leurs projections ou collisions. Toucher puis se laisser toucher et transformer par l’autre sans barrière physique ou culturelle.

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Saisir les interférences, les effrangements, les paysages sonores, les sillages numériques et « tracker »  le soleil dans l’ombre.

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ATALIAS